Pourquoi le CPF de transition est-il plébiscité pour les formations numériques ?

Depuis le début de la crise sanitaire, de plus en plus de salariés envisagent de changer de métier. Les formations numériques cristallisent une bonne partie de ces ambitions, répondant à de véritables attentes de la part des entreprises. Le CPF de transition répond alors à sa vocation : permettre à chacun de pouvoir choisir son avenir professionnel. 

Le numérique, une nouvelle dimension pour les salariés et les entreprises 

Depuis le début de la crise sanitaire, au printemps 2020, la digitalisation de nos économies s’est considérablement accélérée. Non seulement de nombreuses entreprises ont pris pleinement conscience de la nécessité de s’engager plus activement dans cette transformation digitale, mais la succession de confinement / déconfinement a poussé de nouveaux acteurs économiques à se décider à franchir le pas. Les salariés, eux-mêmes, ont également été confrontés à cette prise de conscience, en constatant leur « manque de compétences » et en identifiant des axes de progrès. Un an et demi après l’apparition du coronavirus, les offres d’emplois dans le numérique se multiplient, avec des difficultés récurrentes pour les entreprises de trouver le profil idéal. Dans le même temps, les salariés constatent les difficultés économiques (et leurs répercussions sur le marché de l’emploi) liées à cette pandémie mondiale. 

Monter en compétences en se formant aux métiers du numérique et/ou aux outils les plus innovants 

De nombreuses entreprises se sont déjà mobilisées, en proposant des formations adaptées à l’ensemble de leurs collaborateurs, afin de les faire monter en compétences. Qu’elles soient organisées en intra ou en inter-entreprises, ces formations initiées par les entreprises concernent de plus en plus ces secteurs de la bureautique ou du numérique.  L’utilisation des outils du quotidien, comme Word, Excel, Powerpoint, est notamment ciblée, puisque le télétravail généralisé a permis de mettre en évidence un manque de compétences en la matière. 

D’un autre côté, les salariés, eux-mêmes, ont anticipé cette évolution post-covid. Que ce soit pour sécuriser leur parcours professionnel (et ainsi satisfaire aux attentes de leur entreprise) ou pour préparer une reconversion en changeant de métier, la formation professionnelle retrouve des couleurs aux yeux des actifs. Conscients de cette nécessité de gagner en compétences, ils ne peuvent que constater cette tension sur le marché de l’emploi dans le secteur du numérique. 

Le CPF et le projet de transition professionnelle, des réponses dans l’air du temps 

Outre cette prise de conscience, les salariés ont également été amenés à découvrir, pour une bonne partie d’entre-eux, le télétravail. Ce changement des méthodes de travail a permis de comprendre que se former en Blended Learning et en e-learning est également possible. Toutes les conditions sont donc réunies pour pousser les salariés vers la voie de la formation continue, même si une question demeure : le financement de cette formation professionnelle. 

C’est ici que le Compte Personnel de Formation (CPF) révèle tous les avantages qu’il offre depuis sa dernière réforme en 2018. Sans revenir en détail sur le fonctionnement de ce CPF (un compte crédité en général de 500 € par an pour un travail à temps complet), insistons bien sur le CPF de transition, destiné à concrétiser ces ambitions de reconversion professionnelle. 

Ce dispositif va permettre au salarié demandeur, de financer sa formation pour pouvoir changer de métier (et éventuellement d’entreprise). Bien évidemment, avant de pouvoir y prétendre, le salarié doit effectuer sa demande en constituant un dossier de candidature, candidature qui sera ensuite étudiée en tenant compte de l’objectif de la formation, du projet professionnel du candidat, mais aussi des opportunités professionnelles, qui s’ouvriront à l’issue de cet apprentissage. Et naturellement, les formations numériques concentrent une grande partie des demandes, faisant du CPF de transition un levier d’accompagnement de cette accélération de la transformation digitale.