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Faire du projet de transition professionnelle un acte fort et impactant !

 Faire du projet de transition professionnelle un acte fort et impactant !

Souvent considéré comme une autre façon d’aborder la formation continue, le projet de transition professionnelle doit davantage s’inscrire dans le parcours professionnel de chacune et de chacun. C’est ce que préconise la médiatrice de la formation continue. 

Le projet de transition professionnelle doit s’inscrire dans le parcours de formation 

Tantôt désigné sous le terme de CPF de transition tantôt de projet de transition professionnelle (PTP), les parcours des actifs décidant de changer de métier doit faire partie intégrante des dispositifs de formation continue. C’est le message qui ressort de la lecture du rapport sur le bilan de saisines reçues de la part des usagers relatives aux projets de transitions professionnelles par la médiatrice de la République. 

Pour pouvoir répondre à tous les besoins et à s’adapter à toutes les situations, les dispositifs de formation professionnelle se sont multipliés ces dernières années. Donner le pouvoir aux actifs eux-mêmes de définir leur projet professionnel et ainsi se former pour pouvoir se réorienter a donné naissance à ces PTP.  Dans ce rapport, plusieurs recommandations sont formulées pour rendre le système plus efficient, une ambition d’autant plus prioritaire qu’elle doit permettre de concrétiser l’objectif du plein emploi, fixé comme l’objectif principal à moyen terme. 

Réduire les formalités administratives et optimiser le financement de ces parcours de transition professionnelle 

Les commissions chargées de l’Instruction de ces dossiers doivent bénéficier d’un soutien financier plus conséquent, dans la mesure où une partie des décisions repose principalement sur l’aspect financier. En d’autres termes, certaines transitions professionnelles sont rejetées dès lors que l’enveloppe budgétaire a été dépassée.

Non seulement, cela rend ces parcours plus complexes à établir, notamment lorsqu’il s’agit de formations longues (et couteuses), comme la reprise d’études pour des actifs décidant de privilégier le e-learning pour apprendre un nouveau métier.  Mais cela contribue également à rendre le dispositif encore moins égalitaire, dans la mesure où certaines collectivités locales décident de se substituer à la puissance publique en cas de manque de crédit. 

Or se former pour satisfaire aux nouvelles attentes des entreprises, et notamment en ce qui concerne la transition écologique et la transformation numérique, multiplie les PTP coûteux.

D’un autre côté, les incitations et les accompagnements autour de ce Projet de Transition Professionnelle doivent être mieux connus des actifs eux-mêmes. Un effort de communication est demandé en la matière. 

Quel objectif pour un PTP ambitieux et prometteur ? 

Bien que chaque parcours soit unique, la médiatrice à la formation professionnelle souligne néanmoins, que la qualité et la pertinence des actions de formation envisagées soient évaluées tant au niveau de la formation en elle-même que la capacité de ces dernières à satisfaire aux nouvelles attentes des entreprises.

En d’autres termes, elle privilégie la multiplication des titres certifiés RNCP (Répertoire National des Certifications professionnelles). Cette certification, définie, faut-il le rappeler, par les acteurs économiques eux-mêmes, représente la voie la plus pertinente pour s’adapter en permanence aux évolutions de plus en plus nombreuses (et rapides) qui traversent le marché du travail. 

Le PTP doit permettre à l’apprenant d’apprendre un nouveau métier, et de le rendre immédiatement opérationnel, seule condition pour rendre ces parcours attrayants et bénéfiques pour tous.