Quelles compétences cibler pour ses formations continues en 2025 ?

La formation professionnelle est souvent présentée comme le levier pour acquérir de nouvelles compétences. Quelles sont celles à cibler prioritairement en 2025 ? 

La formation continue doit permettre à tous les actifs de pouvoir se réorienter professionnellement parlant ou d’évoluer au sein de leur entreprise. Comme pour les étudiants qui préparent leur entrée sur le marché du travail, les actifs doivent eux-aussi apprendre à identifier les attentes des acteurs économiques. Ce sont ces attentes, qui permettront de définir les priorités en matière de formation professionnelle. 

Hard Skills et compétences personnelles et relationnelles : Quelles sont les exigences des recruteurs ? 

Pendant longtemps, les compétences techniques, celles mobilisées par le métier exercé, concentraient toute l’attention des chefs d’entreprise et des responsables des ressources humaines. En 2025, ces Hard Skill représentent toujours un critère d’importance, tant pour décrocher un emploi que pour évoluer professionnellement, mais ils ne sont plus seuls à être pris en compte. Les compétences relationnelles et / ou personnelles, désignées sous l’appellation Soft Skill, jouent un rôle de plus en plus important.  Ainsi, les compétences mises en, œuvre en matière de communication ou de gestion de problème complexe, sont-elles très recherchées par les acteurs économiques, puisqu’elles répondent aux enjeux de la transformation digitale, qui s’accélère. 

Dans un monde professionnel, où le travail en mode collaboratif voire en mode projet se généralise, les candidates et candidats doivent pouvoir attester de leur capacité à : 

• Communiquer : L’aisance relationnelle doit se doubler d’une grande capacité d’écoute, 
• Collaborer : Le travail en mode projet, le lean management, … les évolutions de l’organisation d’entreprise conduisent tous les actifs à devoir apprendre à travailler ensemble. 
• S’adapter : L’adaptabilité et la flexibilité constituent deux socles majeurs, sur lesquels s’appuient la quasi-totalité des acteurs économiques qui doivent s’adapter constamment à un marché en perpétuelle évolution. 

De la formation numérique au développement de son sens critique, quelle formation continue choisir ? 

Cette réalité du marché du travail en 2025 influence les étudiantes et les étudiants dans le choix de leur orientation post-bac d’une part. Mais, elle impacte également les décisions prises par les actifs en ce qui concerne leur programme de formation continue. 

En effet, mobiliser son compte personnel de formation (CPF) ou s’inscrire dans une des actions de formation, initiées par le plan de développement des compétences de son employeur ou de France Compétences s’explique, en grande partie, par l’ambition de renforcer son employabilité. Les apprenants souhaitent ainsi répondre aux nouvelles exigences des acteurs économiques. 

Aujourd’hui, les services des ressources humaines cioblent les candidats pouvant satisfaire à trois exigences en simultanée. Cela doit conduire ces mêmes candidats à définir leur parcours de formation en fonction de ces besoins exprimés par les acteurs économiques :

1. Une expertise technique reconnue 

Les formations numériques, bureautiques, … assurent toujours la possibilité d’acquérir des savoir-faire indispensables à la réalisation d’une mission. Ces compétences professionnelles constituent toujours un prérequis lors d’un processus de recrutement. Le candidat doit pouvoir répondre aux attentes et besoins du recruteur. 

2. La capacité à s’intégrer dans l’équipe et à évoluer en permanence 

Bien que les Hard Skill représentent le ciblage prioritaire d’un directeur des ressources humaines, le choix de ce dernier est le plus souvent fait en s’appuyant sur les Soft Skill des candidats. Pouvoir démontrer sa capacité à travailler en équipe, à communiquer constitue un atout des plus puissants lors des entretiens de sélection. La capacité d’auto formation et d’évolution en permanence représente, quant à elle, la réponse à l’accélération des innovations techniques et technologiques. 

3. La garantie de partager la même vision que celle de l’entreprise 

Les candidats se doivent enfin de se retrouver dans la culture d’entreprise, tant celle-ci est devenue fondamentale. Elle se retrouve danses stratégies de communication et dans les stratégies marketing de l’entreprise. Ces valeurs et ses principes doivent être partagées par l’entreprise et par les collaborateurs de cette dernière. 

C’est en pouvant satisfaire simultanément à ces 3 exigences distinctes, que les candidats s’assurent de renforcer la probabilité de décrocher un emploi et / ou d’obtenir l’évolution professionnelle, qu’ils ambitionnent.