Pourquoi s’engager dans la formation professionnelle en 2022 ?
La formation continue a connu une forte augmentation de son activité au cours de la crise sanitaire du Covid-19. Cette tendance semble s’inscrire dans la durée. Pourquoi les salariés sont-ils de plus en plus nombreux à s’engager ? Quelles sont les raisons les poussant à vouloir se former ?
La formation continue pour sécuriser son parcours professionnel
Traditionnellement on distingue les formations continues obligatoires, comme celles liées à la sécurité et / ou à l’hygiène, des autres sessions d’enseignement. Pour ces dernières, elles peuvent être décidées par l’employeur lui-même, après qu’il ait identifié un besoin de montée en compétences de ses collaborateurs (Plan de développement des compétences) pu qu’il ait identifié une carence de ces mêmes collaborateurs.
Ainsi au cours de la crise du Covid-19, la généralisation du télétravail a mis en évidence le besoin de formations numériques, ne serait-ce que pour exceller dans l’utilisation des outils numériques. Mais ces formations peuvent aussi être choisies par le salarié lui-même, et la récente réforme du Compte Personnel de Formation (CPF) facilite non seulement la prise de décision mais aussi l’inscription et le paiement de ces formations professionnelles continues.
D’autres dispositifs peuvent enfin répondre à des situations plus spécifiques, comme lorsqu’il s’agit de faire reconnaitre les compétences acquises au cours de son parcours professionnel (validation des acquis de l’expérience, VAE) ou encore la mise à niveau de certains candidats avant leur recrutement pour un poste défini (préparation opérationnelle à l’emploi). Dans tous les cas, vouloir se former repose sur une volonté et / ou une ambition. Alors quelles sont les raisons poussant les actifs à se former ? Trois grandes raisons s’imposent.
Pour renforcer et optimiser son employabilité, la raison principale de la formation professionnelle
C’est la raison principale et commune à tous les apprenants. L’objectif réside bien dans l’amélioration de l’employabilité de chacun des apprenants.
Qu’il s’agisse d’obtenir une certification pour attester officiellement d’un niveau de savoir-faire ou de suivre une formation pour obtenir un titre professionnel ou un diplôme, les attendus de ces enseignements sont toujours déterminés en fonction du marché du travail et des exigences les plus actuelles des entreprises.
Parce que les innovations se multiplient à un rythme de plus en plus élevé (transformation numérique, transition écologique, …), les besoins en termes de formation ne cessent de croitre. Entreprises et salariés ont pleinement pris conscience que pouvoir se former tout au long de sa vie professionnelle n’est pas une opportunité mais bien une nécessité.
Pour être préparé aux transformations majeures qui s’annoncent sur le marché de l’emploi
Si la formation initiale des salariés leur a, dans bien des cas, permis d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires à l’exercice de leur métier, elle n’a pas posé les bases de la transformation à venir de nos économies.
Plus qu’une mise à niveau des compétences, il faut apprendre à travailler en appliquant les nouvelles méthodes de travail, s’initier à un nouveau style de management plus collaboratif (le travail en mode projet se substitue progressivement à la traditionnelle organisation verticale des entreprises), se préparer à l’émergence des nouveaux métiers, qui seront majoritaires à l’horizon 2050, … Toutes ces évolutions ne peuvent, par définition, pas être enseignées pendant la formation initiale, et il est donc absolument nécessaire de pouvoir s’adapter pour pouvoir faire face à ces changements.
Pour suivre ses aspirations personnelles et concrétiser ses ambitions
Enfin, depuis l’apparition du Covid-19, de plus en plus de salariés se montrent désireux de vouloir « changer de vie » et donc de métier.
Bien qu’il appartienne aux sociologues d’expliquer cette réalité, on peut toutefois souligner que ces envies prennent de plus en plus une forme concrète, notamment avec la mobilisation du CPF de transition. En effet, dans la majorité des cas, une reconversion professionnelle nécessite d’acquérir de nouvelles connaissances, de s’initier à de nouveaux savoir-faire, …