Changer de métier, une ambition reposant en partie sur le projet de transition professionnelle
Toutes les études le soulignent : la grande majorité des actifs en France a souhaité, à un moment ou à un autre, vouloir changer de métier. Une aspiration, qui répond autant aux aspirations les plus tendances qu’à la profonde mutation du marché du travail.
Le PTP pour projet de transition professionnelle, une réponse aux nouvelles attentes du marché du travail
Les actifs, mais aussi les étudiants préparant leur insertion professionnelle, sont conscients des profondes mutations, qui ont impacté le marché du travail. La carrière professionnelle n’apparait plus être aussi linéaire que par le passé. La transformation numérique et la transition écologique participent à faire émerger de nouvelles professions tout en modifiant les métiers déjà existants aujourd’hui.
Si les entreprises doivent satisfaire à de nouvelles attentes et exigences, les actifs, eux, doivent se préparer à y répondre. Changer de métier au cours de sa carrière professionnelle ne constitue plus un accident de parcours ou une exception, comme cela a pu être le cas pendant longtemps, mais bien une réalité concernant la grande majorité des salariés. Approfondir certaines connaissances, acquérir de nouvelles compétences apparait alors être la base pour pouvoir envisager un changement de métier et / ou de carrière. C’est à ces exigences, appelées à se renforcer, que répond le projet de transition professionnelle (PTP).
PTP ou CPF de transition ? Comment se former pour changer de métier ?
Dispositif encore trop méconnu du Compte personnel de Formation (CPF), le PTP permet à un salarié de s’absenter de l’entreprise pour pouvoir suivre une formation diplômante ou certifiante avec l’objectif d’une reconversion professionnelle. Les actifs, souhaitant mettre en œuvre ce PTP, peuvent mobiliser les droits acquis sur leur compte personnel de formation mais aussi solliciter les financements supplémentaires. Les conditions d’acceptation de ces projets obligent à respecter un certain formalisme (délai pour prévenir l’employeur, conditions pour continuer à percevoir sa rémunération pendant la durée de la formation, …) .
Si l’employeur ne peut s’y opposer, il peut en revanche solliciter le report de la formation en elle-même. Tous ces dispositifs, visant à acquérir les compétences recherchées par les entreprises, sont encouragés par les pouvoirs publics. Non seulement cela participe à l’accompagnement de chacune et de chacun dans l’optimisation de son parcours professionnel, mais cela contribue également à un objectif d’intérêt plus général : atteindre le plein-emploi et lutter contre la pénurie de compétences, que certains économistes redoutent.
Se former pour optimiser son employabilité, le nouveau socle d’une société de compétences
Mais pouvoir monter en compétences ne concerne pas les seuls actifs, envisageant de changer de métier. Les exigences des entreprises, s’adaptant à l’accélération de la transformation numérique de nos sociétés, impliquent que tout un chacun soit concerné plus ou moins directement. De la simple mise à niveau, comme avec une formation bureautique, avec la nécessité de compléter son expérience professionnelle (validée par une VAE ou simplement définie par un bilan de compétences), à la nécessité de reprendre des études pour obtenir une officialisation de son niveau d’expertise, la formation continue s’inscrit, plus qu’autrefois, comme un prolongement de la formation initiale de chacun.
Cela pose donc la question du parcours de formation, dans la mesure où chaque action de formation doit participer à cet objectif plus global de la montée en compétences. Se faire accompagner par un spécialiste de ces problématiques n’apparaît plus aujourd’hui comme une option possible mais bien comme une absolue nécessité pour gagner en efficacité.