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Financement de la formation continue, des réponses adaptées à chaque situation !

 Financement de la formation continue, des réponses adaptées à chaque situation !

Le marché du travail se transforme profondément et rapidement. Pour répondre aux nouveaux enjeux, la formation continue a dû elle-aussi se réinventer, et aujourd’hui de nombreux financements existent pour répondre à (presque) toutes les situations. 

Actions de formation à l’initiative de l’employeur ou à l’initiative du salarié ? Quelles conséquences ? 

Depuis la loi de 2018 et la monétarisation du Compte Personnel de Formation (CPF), force est de constater que les Françaises et les Français se sont massivement emparés de ce levier de formation.  On connait les débats, qui concentrent les discussions entre les organisations syndicales et patronales, et qui ont conduit à l’instauration d’une participation forfaitaire des actifs lorsqu’ils mobilisent leur CPF.

D’un côté, les salariés se félicitent d’un dispositif leur ayant rendu réellement le pouvoir de décider de leur parcours de formation. De l’autre, les employeurs soulignent que certaines actions de formation dispensées ne répondent pas à leurs attentes ni à leurs besoins. 

Pour autant, les entreprises gardent la main et le contrôle de l’élaboration de leur propre plan de développement des compétences. Elles peuvent ainsi cibler les compétences dont elles ont (ou auront) besoin, et identifier les actions de formation les plus pertinentes. Il serait cependant réducteur de limiter les financements possibles de la formation professionnelle continue au seul CPF et aux seules entreprises. 

La priorité donnée aux compétences et à l’opérationnalité 

Les actifs d’aujourd’hui sont pleinement conscients que leur parcours professionnel ne sera plus aussi linéaire, qu’il a pu être par le passé. Changer de métier, se réorienter, se reconvertir constitue un principe, appelé à s’appliquer à toutes et tous. Le CPF devait et doit répondre à ces enjeux de l’évolution professionnelle et / ou de la reconversion.

Le CPF de transition a ainsi été élaboré pour cela, pour permettre à des actifs de changer de métier et parfois d’employeur.  Les autorités publiques se sont efforcées, depuis plusieurs années, d’adapter notre système de formation continue à cette société de compétences, qui s’installe progressivement. Quelle que soit leur spécialisation, les actifs doivent avant tout être opérationnels et répondre aux attentes / besoins des entreprises.

Bien que l’objectif du plein-emploi, affiché comme une ambition atteignable dès 2027, soit remis en cause, on peut, dans certains secteurs d’activité, souligner l’apparition de tensions en termes de recrutement. Certaines compétences se font rares, et si la formation initiale peut constituer une réponse pour l’avenir, seuls les dispositifs de formation continue peuvent apparaître comme des leviers mobilisables à court terme. 

De multiples dispositifs pour le financement des actions de formation 

Aussi, les dispositifs de financement de la formation professionnelle continue se sont multipliés pour répondre à toutes les situations. Les actions de formation, en elles-mêmes, doivent elles-aussi s’inscrire dans cette finalité, comme avec la Validation des acquis de l’expérience (VAE) ou encore les bilans de compétences. 

Pour être encore plus réactif, les autorités publiques ont incité à multiplier les financements visant à rapprocher les compétences recherchées par les entreprises de celles affichées par les candidates et candidats. Ainsi en est-il de la préparation opérationnelle à l’emploi (POE)  ou encore des solutions imaginées dans le cadre du FNE – Formation. Bien évidemment, ces dispositifs ne se substituent pas aux efforts des entreprises, qui peuvent encore privilégier les formations personnalisées. Les formations intra entreprise apparaissent alors comme des actions de formation sur-mesure, répondant concrètement aux réelles problématiques rencontrées par l’entreprise.