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Comment la transformation professionnelle s’impose comme incontournable en 2022 ?

 Comment la transformation professionnelle s’impose comme incontournable en 2022 ?

Un nouveau plan consacré à la formation professionnelle a été dévoilé par le gouvernement. Se former doit désormais être possible à toutes et tous, avec la multiplication des réponses spécifiques apportées à chaque situation. 

Garantir les atouts de la formation professionnelle à toutes et tous 

Depuis son élection, le président de la République, M Emmanuel Macron, se sera évertué à faire comprendre que la formation professionnelle doit être considérée comme une des priorités pour permettre à la France de renforcer son développement économique. La crise sanitaire du coronavirus a même été un accélérateur en la matière, et aujourd’hui encore, le gouvernement entend bien poursuivre ses efforts. C’est le message que le premier ministre Jean Castex a adressé à tous les acteurs économiques à la fin du mois de septembre 2021. Désormais, la formation continue ne doit plus être réservée à une catégorie de salariés ni même à un secteur d’activités mais doit répondre aux besoins de toutes et tous. Un nouveau plan, évalué à 1.4 milliard d’euros, a ainsi été dévoilé pour concrétiser cette nouvelle ambition. 

Salariés ou chômeurs, travailleurs indépendants ou cadres supérieurs, …. Tous concernés par la formation professionnelle 

Pour commencer, le gouvernement entend aplanir les difficultés de financement de la formation professionnelle pour les salariés des PME de moins de 300 salariés. Ne pouvant prétendre aux fonds de formation mutualisés, ces entreprises peuvent, depuis plusieurs mois, bénéficier du plan FNE-Formation et cette avancée est appelée à se renforcer dans les mois et les années qui viennent. Pour le gouvernement, il s’agit de faciliter les formations longues ou courtes, en e-learning comme en présentiel, dans le numérique comme dans la sécurité. 

Parce que la crise sanitaire a également fragilisé certaines entreprises, le gouvernement entend également revoir sa copie en ce qui concerne le dispositif de reconversion professionnelle collectif Transco, afin de le rendre plus facilement mobilisable par les entreprises, tout en le rendant plus bénéfique aux salariés. 

Un effort conséquent sera également apporté aux demandeurs d’emplois, en recentrant les actions de Pôle Emploi et de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec). L’aide décidée pour inciter à la signature d’un contrat de professionnalisation ou d’un contrat d’apprentissage sera maintenue dans les mêmes conditions pour toute l’année 2022. Enfin, le plan d’investissement dans les compétences (PIC), initié pendant la crise sanitaire, sera abordé afin de garantir un accès à tous les demandeurs d’emplois et à tous les « jeunes précaires ». 

Répondre aux attentes des salariés tout en contentant les exigences des entreprises, un double-objectif assumé 

Depuis l’entrée en vigueur de la grande réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle (2018), le compte personnel de formation (CPF) était la pierre angulaire du système. Depuis, de nombreux ajustements ont été opérés pour rendre le système plus performant et plus efficace. Et ces ajustements ont conduit le gouvernement à plus prendre en compte les exigences des entreprises. Aujourd’hui, la pénurie de candidats pour certaines offres d’emplois a été présentée comme une priorité nationale. Les compétences des salariés doivent garantir à terme de pouvoir pallier ces emplois non-pourvus. Les formations professionnelles devront donc privilégier l’acquisition de ces compétences, qui font actuellement défaut. 

Entre la préparation opérationnelle à l’emploi (POE), le CPF de transition, la formation courte à distance (FOAD), le plan de développement des compétences des entreprises, …, les dispositifs se multiplient pour pouvoir répondre à toutes les situations. Et parce que cette multiplication peut aussi être source de confusion et/ou d’incompréhension, les autorités publiques insistent sur la pédagogie à déployer à destination des futurs apprenants d’une part mais aussi des entreprises concernées d’autre part. Une mission que relève déjà l’Institut F2I Formation.