Le coût de la formation professionnelle, un aspect essentiel au développement des PME
Même si on évoque souvent le contenu ou les attraits des formations continues proposées aux salariés d’une entreprise, cela représente aussi un coût pour chaque entreprise. Et cet aspect économique ne peut pas être ignoré, même lorsque la formation professionnelle envisage de renforcer la capacité d’innover et de se développer.
La formation, un investissement pour l’avenir des entreprises
Parce que les exigences des entreprises sont de plus en plus fortes et pointues lorsqu’elles recrutent un nouveau collaborateur, les conditions salariales de ce dernier ont connu, ces dernières années, une inflation incontestable. Ce constat est d’autant plus vérifiable pour les experts du Web, comme par exemple lorsqu’il s’agit de recruter un expert Blockchain. Et ces spécialistes du Digital, qui peuvent se prévaloir d’un diplôme faisant de leurs compétences une valeur très recherchée, doivent en permanence rester à l’écoute des innovations et des tendances. Bien souvent, l’auto-formation ne suffit pas, et les entreprises doivent alors veiller à valoriser leur capital humain, en permettant à ses collaborateurs de se former. La formation professionnelle s’impose alors comme aussi importante que les études, qu’ont pu suivre les différents profils de l’entreprise. Elle relève néanmoins dans bien des cas, de la responsabilité de l’entreprise, qui doit non seulement anticiper les évolutions de son activité mais aussi supporter financièrement et matériellement une partie de cette formation professionnelle.
Les entreprises, engagées à soutenir la formation continue pour leurs salariés
Bien que de nombreuses études se sont attachées à étudier les dépenses des entreprises (et des pouvoirs publics) au coût de la formation, le paysage des entreprises concernées reste trop hétérogène pour permettre de dresser un bilan, qui pourrait servir d’enseignement pour toutes les entreprises. Pour les entreprises, une simplification a néanmoins été apportée avec la loi dite « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». En effet, depuis le 1er janvier 2019, la contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance a remplacé les deux anciennes taxes, consacrées à la formation professionnelle pour la première et à l’apprentissage pour l’autre.
Le taux de la contribution à la formation professionnelle et à l’alternance au 1er janvier 2019
Entreprises générales | Entreprises de travail temporaire | |
Entreprises de 10 salariés ou moins | 0.55 % | 0.55 % |
Entreprises de plus de 10 salariés | 1 % | 1.3 % |
La réforme de la formation professionnelle a instauré de nouvelles règles pour le salarié comme pour l’entreprise. Le premier dispose désormais d’un compte personnel de formation (CPF) en euros, avec une plus grande liberté dans la mobilisation de ce dernier. Pour les entreprises, les autorités publiques les incitent désormais à s’engager plus activement dans les plans de développement des compétences, qu’elles doivent présenter à leurs salariés. Or si ces plans pouvaient être financés par les OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé), ce financement n’est désormais plus possible pour les entreprises de 50 à 299 salariés. C’est donc un coût supplémentaire pour les P.M.E., pouvant ralentir le rythme des formations ou pouvant conduire à adopter une nouvelle stratégie en la matière.
Le coût de la formation, un frein au développement des entreprises ?
Car bien que cette formation continue soit jugée comme un véritable investissement sur l’avenir, les dépenses, qu’elles engendrent, doivent elles-aussi rester encadrées par les limites budgétaires de la société. En d’autres termes, les entreprises ne peuvent pas financer toutes les formations, qu’elles souhaiteraient, mais elles ne peuvent pas non plus freiner l’évolution de leurs collaborateurs, au risque de pénaliser leur propre développement à venir. Ce paradoxe pousse alors bon nombre de directeurs de ressources humaines a revoir leur stratégie en la matière.
La recherche de formations efficaces, assurées par des centres de formation ayant déjà fait leur preuve, comme F2I Formation notamment, s’impose comme une absolue nécessité. D’un autre côté, réduire le coût de ces formations s’impose également comme une voie à suivre pour ne pas amputer les capacités à innover et à se développer. Formation intra-entreprise, mutualisation des formations pour des entreprises du même secteur géographique et/pi d’activité, … depuis quelques mois, les PME s’organisent pour garantir à leurs salariés une formation professionnelle continue et à la pointe des tendances. L’avenir nous dira si ces tendances se confirmeront.
Et vous, estimez-vous que le coût de la formation continue peut-être un frein pour les PME ? Quelles seraient, selon vous, les solutions à prendre pour y remédier ?