Formation continue : quel dispositif pour quelle situation ?
Se former est devenu une habitude pour les actifs, et les dispositifs tentent de répondre à toutes les situations possibles. Cela peut rendre le système assez complexe à comprendre. Alors F2i Formation vous aide à y voir plus clair.
Parce que la formation professionnelle continue s’impose aujourd’hui comme nécessaire et même indispensable pour optimiser son parcours professionnel, les autorités publiques ont multiplié les dispositifs. Les actifs français doivent, dans cet esprit, acquérir les compétences, dont les acteurs économiques ont besoin, imposant la nécessité de se former en permanence. Si des dispositifs existent pour certaines catégories d’actifs, comme les demandeurs d’emploi par exemple, de nombreux parcours de formation sont accessibles à toutes et tous. Une multiplication de solutions, qui peut parfois rendre le système plus difficilement compréhensible. F2i Formation vous aide donc à faire le point à un coup d’œil.
Quand l’entreprise a besoin que ses salariés montent en compétences …
Tout acteur économique a des obligations en termes de formation de ses collaborateurs. Il doit s’assurer de l’employabilité de ces derniers mais aussi veiller à ce qu’ils soient formés aux nouvelles technologies et outils nécessaires à leur pratique professionnelle. A ce titre, l’entreprise élabore un plan de développement des compétences, ciblant les actions de formation nécessaires. Il peut s’agir de s’adapter à une transformation de l’activité des entreprises ou de satisfaire à la quête d’une plus grande productivité. L’entreprise est donc à l’initiative, et permet ainsi à l’ensemble (ou à une partie) de ses collaborateurs de suivre un programme de formation défini à l’avance.
Quand l’entreprise anticipe le besoin de compétences pour recruter de nouveaux collaborateurs
L’entreprise peut également ressentir ce manque de compétences quand il s’agit de recruter un nouveau collaborateur. Elle peut alors s’assurer, que le prochain salarié recruté sera à même d’être immédiatement efficace et opérationnel. C’et ce que doit permettre la préparation opérationnelle à l’emploi.
Quand les actifs eux-mêmes prennent le pouvoir dans l’élaboration de leur parcours de formation
D’un autre côté, la réforme de 2018 a profondément transformé les conditions d’utilisation du compte personnel de formation (CPF) avec un objectif simple : permettre à tout actif de prendre le contrôle de son parcours de formation. Depuis qu’il est monétarisé et qu’une application a facilité le choix et l’inscription à des actions de formation, les Françaises et les Français se sont massivement emparés de cette possibilité. Le compte personnel de formation peut être mobilisé à la seule initiative des salariés mais il peut également être à l’origine d’une co-construction avec l’employeur pour que le choix soit pleinement profitable à l’employabilité du salarié.
La transition professionnelle pour changer de métier et/ou d’entreprise
Pour répondre à la nécessité de changement de métier, qu’a renforcé la transition numérique notamment, les actifs peuvent envisager une réorientation ou une transition professionnelle. Le CPF de transition peut être mobilisé pour se former à un nouveau métier, même s’il faut alors respecter plusieurs conditions.
L’expérience professionnelle, un autre atout pour se former
En modifiant les règles d’accès et les modalités pratiques de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), les autorités publiques offrent à tout actif de profiter pleinement de leur parcours professionnel. Non seulement, l’expérience professionnelle peut conduire à la délivrance d’une qualification ou d’un titre professionnel, mais elle peut également permettre l’inscription des salariés dans des parcours plus ambitieux encore (une expérience professionnelle de quelques années dans un domaine d’activité remplace bien souvent les exigences de diplôme ou de niveau requis pour s’inscrire dans tel ou tel cursus).
Quand entreprises et salariés partagent le même objectif : la professionnalisation
Enfin, certaines entreprises peuvent constater une inadéquation importante entre les compétences dont elles ont besoin et celles dont attestent leurs collaborateurs. Pour ces derniers, la formation s’impose tout en se maintenant dans l’emploi. C’est l’objectif de la Pro-A, la reconversion ou la promotion par alternance.