[wpms_breadcrumb reverse="0"]

Enjeu et financement de la formation professionnelle à l’heure de la relance

 Enjeu et financement de la formation professionnelle à l’heure de la relance

Les défis qui se dressent face aux entreprises aujourd’hui sont colossaux et multiples. Pour y répondre, les acteurs économiques doivent s’efforcer de faire monter en compétences leurs collaborateurs et seule la formation continue permet cette évolution nécessaire. Alors la formation professionnelle constituera-t-elle ce tremplin espéré pour une relance réussie ?

 

Se former en continu pour s’adapter aux évolutions de notre époque

 

C’est parce que les innovations techniques et technologiques se multiplient de plus en plus rapidement, que le marché du travail se transforme en permanence depuis plusieurs années. La transformation numérique de nos sociétés explique en grande partie ces évolutions incessantes, même si d’autres explications peuvent justifier la situation, comme la transition écologique notamment.

Toutefois ces évolutions ne sont pas que théoriques mais impliquent des changements d’habitudes et de comportements au quotidien. Les collaborateurs des entreprises doivent s’y adapter, que ce soit en gagnant en compétences pour pouvoir tirer pleinement profit des nouveaux outils ou alors en élargissant leur domaine d’expertise afin d’acquérir une vision plus transverse de l’activité de leur entreprise.

Dans tous les cas, la formation continue s’impose comme la solution adaptée à cette quête permanente de nouvelles compétences. Cette recherche émane aussi bien des salariés, soucieux de sécuriser leur parcours professionnel ou même d’initier une reconversion, que des entreprises, en quêtes de solutions pour faire face aux enjeux de demain.

 

Formation inter-entreprises ou intra, à distance ou en présentiel, …, les multiples visages de la formation continue

 

Cette appétence générale à la formation professionnelle s’est récemment accrue avec la crise du coronavirus. Le confinement et les conséquences sur l’activité économique ont ainsi mis en exergue les lacunes de certains sur la maitrise des nouvelles technologies, alors que d’autres ont pris conscience de l’importance de s’ouvrir à d’autres domaines de compétences afin de faire preuve de plus d’agilité.

Dans tous les cas, bien que le domaine de la formation continue se soit adapté à la crise sanitaire, il a révélé sa multiplicité et sa diversité, répondant ainsi à presque toutes les demandes :

  • Des formations longues et diplômantes pouvant permettre le choix d’études par alternance,
  • Des formations courtes et spécialisées pour gagner en compétences, comme par exemple avec une formation à la maitrise de l’incontournable tableur Excel
  • Une formation inter entreprise pour se former à des outils ou à des techniques de travail au sein d’un centre de formation
  • Les formations continues intra-entreprises pour des apprentissages sur-mesure et dédiés aux besoins de l’entreprise
  • Des formations en présentiel ou en distanciel avec le e-learning pour faire face à toutes les situations avec la possibilité de s’appuyer sur les atours des deux modalités avec le blended Learning.

Bien que cela ouvre de nouvelles opportunités aux salariés et aux entreprises, cela pose aussi une autre problématique toute aussi essentielle : le financement de la formation professionnelle.

 

Le financement de la formation professionnelle en question !

 

Dans le cadre de leu plan de développement des compétences, bon nombre d’entreprises ont initié une contraction de leurs efforts, préférant le plus souvent réduire le budget consacrée à la montée en compétences de leurs salariés. Ce choix a, dans la grande majorité des cas, été imposé par une situation économique délicate.

D’un autre côté, les salariés, eux, souhaitent poursuivre leurs efforts de formation, notamment pour celles et ceux, encore impactés par les conséquences de la crise épidémique. Alors qu’en temps normal, la mobilisation de leur Compte personnel de Formation pouvait être complété par leur employeur, cette contribution a tendance à être réduite elle-aussi, toujours par « frilosité » au vu de l’incertitude régnante et par « précaution ».

C’est pour concilier ces deux positions, que le gouvernement a d’ores et déjà annoncé que des mesures seraient appliquées dès le début de l’été (les annonces sont attendues dans les premiers jours du mois de juillet). Car pour sortir de cette situation et renforcer les effets de la relance massive et généralisée souhaitée, entreprises et salariés savent qu’il leur faudra répondre à de nouvelles obligations. Et cela passera nécessairement par la formation continue de tous les collaborateurs.

 

Et vous estimez-vous aussi, que la rentrée de septembre marquera un rebond pour la formation professionnelle ? Et ce à tous les niveaux ?