[wpms_breadcrumb reverse="0"]

Financer la formation continue, la multiplication des solutions pour gagner en compétences

 Financer la formation continue, la multiplication des solutions pour gagner en compétences

Bien que la formation professionnelle soit désormais reconnue comme un axe majeur dans la relance économique du pays, elle reste encore à l’origine de nombreuses questions. Les salariés comme les entreprises partagent ainsi une même question : qui finance les formations continues nécessaires à la montée en compétences des uns pour booster la productivité des autres ?

 

Qui doit prendre en charge le financement de la formation professionnelle ?

Profondément transformée par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, la formation continue représente aujourd’hui un des leviers, considérés comme prioritaires, pour accompagner les évolutions du marché du travail. Se former est devenu une nécessité pour renforcer son parcours professionnel et / ou envisager une reconversion pour l’ensemble des actifs français. D’un autre côté, les entreprises considèrent elles-aussi cette formation professionnelle comme le pré requis pour accroitre leur efficacité et leur productivité.

Dans tous les cas, la question du financement de ces formations continues se pose. Si l’Etat et les collectivités territoriales ont un rôle à jouer notamment en ce qui concerne les grandes lignes à suivre, Pôle Emploi ou encore l’APEC sont considérés comme des partenaires devant guider les parties prenantes dans le choix du financement le plus adapté. Mais le financement de cette montée en compétences relève aussi de la responsabilité des salariés d’une part et de celle des entreprises d’autre part. Et en cette période de crise, les dispositifs se multiplient avec des incitations diverses, que chaque acteur se doit de connaître.

 

Pour les salariés, la possibilité de prendre en main leur avenir professionnel avec le CPF 

Remplaçant le Droit Individuel à la Formation (DIF) depuis 2015, le Compte personnel de Formation (CPF) concerne tous les actifs français, qu’ils soient salariés ou indépendants, cadres ou chef d’entreprise. Monétarisé depuis 2019, le CPF permet aujourd’hui aux salariés de choisir, s’inscrire et payer une formation dans le cadre d’un projet de sécurisation de son parcours professionnel mais aussi de montée en compétences. Preuve que la formation est devenue un enjeu prioritaire, les entreprises sont désormais autorisées à abonder les droits acquis par leurs salariés dans certaines conditions. C’est également en mobilisant son CPF, qu’un salarié pourra envisager une reconversion professionnelle en changeant de métier. Le CPF de transition concrétise cette possibilité.

 

Pour les entreprises, la recherche de profils et de compétences, toujours plus ambitieuse

Pour l’entreprise, la montée en compétences de ses collaborateurs s’inscrit dans un vaste plan de développement. Il s’agit de répondre à la transformation numérique mais aussi à celle plus écologique. Dans tous les cas, l’entreprise doit pouvoir gagner en compétitivité, en assurant la formation de ses collaborateurs. En formation inter ou intra-entreprise, elle peut alors définir ses axes prioritaires ç travers le plan de développement des compétences. Les formations numériques occupent une bonne partie de ces demandes de formations visant à faire évoluer les salariés, même si elles peuvent aussi être consacrées à tous les autres aspects de l’activité de l’entreprise.

 

Le financement de la formation professionnelle pour satisfaire à toutes les aspirations

En revanche, la formation professionnelle ne crée pas, contrairement à ce qui a pu se produire il y a plusieurs années, d’antagonisme entre salariés et entreprises. En effet, cette formation continue répond aux aspirations des parties prenantes, et ce même avant le recrutement d’un collaborateur. Ainsi, la Préparation opérationnelle à l’Emploi (POE) permet de former les candidats pour qu’ils soient directement opérationnels au moment de leur arrivée dans l’entreprise, alors que le dispositif Pro-A traduit l’ambition d’une promotion ou reconversion par l’alternance.

 

Comment se repérer et bien choisir le financement de la formation continue ?

Si les  grandes lignes de financement restent pérennes dans la durée, de nombreux dispositifs viennent compléter ces différentes mesures, que ce soit la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), les bilans de compétences ou encore les mesures urgentes prises pour faire face à la crise économique actuelle, comme avec la mobilisation du FNE-Formation notamment.

Plus que jamais, choisir une voie pour se former ou former ses collaborateurs apparait être complexe, exigeant ainsi l’aide et l’assistance d’un expert reconnu en la matière. C’est précisément la mission que F2I Formation exerce depuis plus de 20 ans, en accompagnant chacun à bien choisir sa voie de formation numérique ou bureautique, mais aussi son mode de financement.