La formation continue à la rentrée 2023 : ce que vous devez savoir
Formation initiale et continue doivent accompagner le retour au plein-emploi en France. A quelques jours de la rentrée universitaire de septembre, F2i Formation vous rappelle les devoirs et obligations de chacun en matière de formation professionnelle continue.
La rentrée de la formation continue, un rappel des devoirs et des obligations de chacun
En voulant instaurer une société des compétences, le gouvernement s’est efforcé de donner une place centrale à la formation continue. Cette dernière est, plus encore depuis la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel (2018), considérée comme aussi importante que la formation initiale. C’est d’autant plus vrai, que le gouvernement veut s’appuyer sur cette formation professionnelle continue pour atteindre son objectif du plein-emploi.
Les deux parties, employeurs et employés, sont concernés par ces ambitions, qui peuvent aussi s’adapter aux conditions spécifiques pour les demandeurs d’emplois, les travailleurs reconnus en situation de handicap ou encore les travailleurs indépendants. Si le code du travail constitue la base incontournable pour l’organisation des obligations et des devoirs de chacun en la matière, les accords de branche et les accords d’entreprise peuvent, sous certaines conditions, créer des conditions spécifiques pour certains secteurs d’activité.
Pour les entreprises, la formation professionnelle, un levier de la stratégie RH
Toutes les entreprises se doivent de répond re aux obligations qui leur sont faites en matière de formations continues. Il s’agit pour les entreprises de garantir la sécurité, de développer les compétences et d’assurer l’égalité de tous les collaborateurs. Cette obligation induit, au niveau individuel, l’obligation d’un entretien professionnel, organisé tous les deux ans.
Cela doit permettre à l’entreprise de faire le point sur le parcours professionnel du salarié mais aussi de se projeter dans l’avenir en élaborant un plan individuel de développement des compétences. Toutes les formations peuvent être envisagées, et cela dépendra de la situation spécifique de chacun (leurs compétences déjà acquises, celles nécessitant un renforcement voire une acquisition, …).
L’employabilité des salariés doit être pris en compte au cours de cet entretien, afin de faciliter une éventuelle reconversion professionnelle. Des actions de formation peuvent et doivent également être proposées par l’entreprise à certains ou à tous les collaborateurs dans le cadre du plan de développement des compétences de l’entreprise.
Il peut s’agir d’un parcours de formation (formations diplômantes, formations courtes, reprise d’études, certifications, …) Visant à acquérir de nouvelles compétences et connaissances, qui seront bénéfiques tant à l’entreprise qu’aux salariés. Le demandeur d’emploi bénéficie des mêmes dispositions élargies par Pole Emploi.
Pour les salariés, être le plus opérationnel possible
Les offres de formation continue sont également accessibles aux salariés eux-mêmes. Ces derniers disposent en effet avec leur Compte personnel de formation (CPF) de la possibilité de s’inscrire et de payer en un clic une action de formation en fonction du solde de leur CPG. Pour la réorientation ou la reconversion professionnelle, le CPF de transition peut lui aussi être mobilisé.
Le catalogue des formations proposées répond à toutes les attentes et à tous les besoins des entreprises et des salariés, quel que soit le métier concerné et indépendamment des filières professionnelles. De la validation des acquis de l’expérience (VAE) pour envisager de se reconvertir à la possibilité de reprendre ses études, tout projet de formation peut être pris en charge (en totalité ou en partie) par le Compte individuel de formation.
Quelle que soit la branche professionnelle concernée, et indépendamment de la situation professionnelle de l’apprenant, ces dispositifs de formation sont appelés à garantir une formation tout au long de la vie active de chacun.