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La formation professionnelle en effervescence pour gagner en compétences !

 La formation professionnelle en effervescence pour gagner en compétences !

Gagner en compétences. C’est le maître mot désormais pour tous les acteurs de la formation continue, notamment dans le domaine du numérique. Il faut pouvoir répondre aux attentes non pourvues des entreprises. Les compétences se font rares. La formation continue doit participer activement à cette lutte contre la pénurie de compétences, quitte à multiplier les dispositifs. 

La pénurie de compétences, un appel aux études ou à la formation professionnelle ? 

Une étude conjointe de la Banque de France et de Pôle emploi en 2022 soulignait qu’en France entre  255.000 et 390.000 offres d’emploi n’étaient pas pourvues. La situation s’est encore dégradée depuis, principalement dans les secteurs d’activité les plus tendus. Les métiers du Web et du numérique en font indéniablement partie. Pour ces métiers du numérique, ces difficultés de recrutement pour les entreprises sont renforcées sous l’effet de la multiplication et de l’accélération des innovations.

En d’autres termes, les compétences recherchées sont de plus en plus spécifiques et de plus en plus exigeantes. Du développement informatique à la Data Science, en passant par le Webmarketing et bien évidemment l’intelligence artificielle, toutes les spécialisations de ce secteur sont concernées plus ou moins directement.

Pour les autorités publiques, la France doit donc former plus d’experts et de spécialistes pouvant satisfaire à ces besoins croissants. Faut-il alors inciter les étudiants à s’orienter vers des études supérieures numériques ? Ou faut-il accompagner les actifs à s’engager dans des actions de formation numérique ? Les deux voies doivent être suivies simultanément selon le gouvernement, qui insiste sur cette absolue nécessité pour atteindre l’objectif ultime : le retour au plein emploi en 2027

Formation professionnelle et formation initiale au service d’un même but : la montée en compétences 

Aujourd’hui, des décisions ont été prises par les autorités publiques (des arbitrages sont encore à l’étude) mais tous les levers doivent être actionnés pour permettre à tous les actifs (en poste mais aussi  en recherche d’emploi) de monter en compétences. Pour ce qui concerne le numérique, les besoins sont immenses et nécessitent le recrutement de profils de tous niveaux et de toutes les spécialités. Des formations courtes peuvent satisfaire à des besoins ponctuels et/ou spécifiques, alors que des actions plus longues peuvent être engagées pour certains profils. 

C’est pourquoi, les dispositifs se multiplient pour permettre aux besoins de formation, exprimés par les actifs, de mieux répondre aux attentes de compétences des entreprises. Ainsi, la mobilisation du Compte Personnel de Formation (CPF)  devrait être encouragée, dans les prochains mois, dès lors que l’apprenant s’engage dans un parcours lui assurant d’acquérir de nouvelles compétences. 

De la même manière, parce que la transformation numérique accélère les mutations du marché du travail, les projets de transition professionnelle doivent être mieux accompagnés et encadrés. Que ce soit à son initiative ou non, tout actif doit pouvoir simplement envisager de changer de métier en répondant aux attentes (non pourvues) des entreprises. La simplification du dispositif de la Validation des Expériences (VAE) participe à cette nouvelle orientation donnée à la formation continue.

Les entreprises ne sont pas écartées, bien au contraire, de cette ambition, puisqu’elles doivent être parties prenantes, notamment dans la définition des compétences cibles. Certes, le plan de développement des compétences permet à chaque acteur économique de suivre une stratégie personnalisée. Mais les pouvoirs publics entendent bien accompagner celles-ci dans leur recherches de candidats et candidates, que ce soit à travers la préparation opérationnelle à l’emploi (POE) ou encore les formations ouvertes et à distance (FOAD).