Les 3 enjeux majeurs de la formation professionnelle continue

La formation professionnelle continue doit répondre à de nouveaux enjeux, et 2024 apparaît être une année cruciale De l’intelligence artificielle à la nécessité de renforcer la stratégie de développement des compétences, F2i Formation fait le point sur ces 3 enjeux qui s’annoncent. 

La formation professionnelle à l’heure de l’intelligence artificielle 

L’intelligence artificielle (IA)impacte profondément, depuis plusieurs mois, tous les secteurs d’activité. Et les volutions à venir sont aussi nombreuses que diversifiées. La formation continue n’échappe pas à cette (r)évolution. Bien évidemment, des actions de formation son désormais nécessaires pour permettre aux actifs de monter en compétences en la matière. Mais l’intelligence artificielle envahit aussi le domaine de la formation professionnelle continue. 

De l’élaboration des programmes des formations, qui fait de plus en plus appel à l’IA, à la personnalisation des parcours, à l’assistance que peut représenter l’IA pour les formateurs, les champs des possibles se multiplient comme notamment en ce qui concerne l’Adaptive Learning (l’adaptation des actions de formation aux différents profils d’apprenants). De la formation bureautique à la formation en langues, les opportunités sont appelées à se multiplier dans les mois et les années à venir. La formation professionnelle continue ne pourra plus s’envisager sans cette montée en puissance des outils d’IA. 

S’inscrire dans un projet plus global d’intérêt général 

 Le gouvernement a fait du retour du plein-emploi une priorité nationale. Au vu des tensions, qui devraient se multiplier dans un avenir proche, priorité a été donnée à la formation professionnelle continue pour permettre aux actifs de monter en compétences. Il s’agit d’anticiper les besoins (en forte croissance) de demain et d’accompagner les salariés à se former pour pouvoir y satisfaire. 

Les entreprises elles-mêmes sont appelées à s’engager massivement dans cette voie en participant à cette évolution. Si les actifs sont appelés à devoir participer financièrement aux actions de formation suivies par le biais de la mobilisation de leur CPF (la question du reste à charge de ces formations suscite de nombreux débats), les entreprises, quant à elles, sont appelées à penser à l’employabilité de leurs collaborateurs, en privilégiant des formations utiles à ces derniers. La formation continue apparait être aujourd’hui un élément d’une stratégie nationale, même lorsqu’elle se décline sous la forme d’un plan de développement des compétences, propre à chaque entreprise. 

Faire de la formation continue un atout fort pour l’image de marque employeur 

 Parmi les évolutions les plus significatives du marché du travail, force est de constater que les actifs ont tendance à être plus volatiles et moins fidèles à leurs entreprises. Selon les chiffres officiels de la DARES, le nombre de démissions de salariés en CDI augmentent depuis 2020.

Pour les salariés, c’est un moyen de répondre à leurs aspirations d’un plan de carrière ambitieux. Pour les entreprises, c’est un obstacle à leur croissance et à leur développement. La rétention de leurs collaborateurs et leur attractivité aux yeux des futurs collaborateurs figurent désormais comme des priorités pour un grand nombre d’entreprises. 

Il suffit de souligner, que la génération Z, qui constituera 1/3 des salariés à l’horizon 2030, aspire notamment à apprendre en continu pour pouvoir se développer et évoluer professionnellement parlant. L’élaboration des actions de formation au sein de l’entreprise répondra donc à deux impératifs incontournables : 

1. Attirer et renforcer la rétention des collaborateurs de l’entreprise, en leur proposant des réponses à leurs propres attentes, 
2. Adapter les conditions de travail aux innombrables évolutions appelées à s’opérer pour optimiser efficacité et productivité.